Il serait maintenant, après cinq mois d’utilisation du robot tondeuse, difficile de concevoir le jardin sans lui.
Ses avantages indéniables sont :
– L’autonomie au sens propre du terme. C’est à dire qu’il se gère (lui et la pelouse) tout seul.
– Le silence (fonctionne de nuit chez moi pour pouvoir profiter pleinement du jardin en journée).
– Son domaine d’application (jardin bosselé, herbe difficile, pluie, boue, vent…).
– Son coût d’utilisation (très faible consommation électrique).
– L’absence de maintenance (comparé à une tondeuse thermique).
Ses inconvénients :
– Nécessite une installation à mettre en oeuvre avant la première utilisation.
– Il faut parfois passer avec un coupe bordure (ou roto-fil) pour fignoler les bordures.
– Ne coupe pas l’herbe très haute (nécessite une première tonte en début de saison avec une tondeuse thermique).
– Son coût d’achat.
Utilisation :
Se procurer un Automower n’est pas compliqué en sois… Seulement encore faut-il être en mesure de savoir comment l’installer, lui, son câble périphérique et sa station pour qu’il fonctionne correctement.
C’est pourquoi, dans 95% des cas, l’installation devra être réalisée par un installateur de la marque (agréé et formé) pour que votre robot fonctionne à merveille.
Une fois cette installation réalisée, vous pouvez le programmer et lui indiquer les périodes de tonte que vous souhaitez qu’il effectue.
En fonction de la surface à tondre, un robot tondeuse tond en moyenne entre sept et douze heures par jour. A vous de programmer ses horaires de sortie…
En sachant qu’il ne fait pas de bruit et qu’il est équipé d’un capteur de choc qui lui permettra de faire demi-tour au moindre obstacle rencontré, vous pourrez le faire sortir aussi bien de nuit (il ne fait presque aucun bruit) ou en journée, même si vous êtes dans le jardin.
Son coût d’utilisation est quasi négligeable : J’ai procédé à des mesures (via une prise connectée Wall plug et ma box domotique Jeedom) et il me coûtera moins de 15€ par an en électricité !
Entretien :
En cinq mois je n’ai pas encore changé le jeu de lames (trois jeux de trois lames sont fournis avec le robot), mais il faut dire que la saison particulièrement sèche a bien limité les sorties du robot, qui grâce à sa fonction « Tonte adaptative » ne sort que si l’herbe a poussé (détection de l’effort de sa coupelle rotative de coupe).
Donc, à part un petit nettoyage avec une brosse et un chiffon humide une fois tous les quinze jours… rien à signaler !
Investissement, oui ou non ?
Je dirais que comme tout système d’automatisation, il faut prendre en compte le temps que cela vous libère pour faire autre chose…
Pour une surface de tonte importante (supérieur à 1 200M²) je dirais que l’investissement est tout à fait rentable si on le compare à l’achat d’un tracteur tondeuse, son coût en carburant, son coût d’entretien et …le temps passé assis dessus.
Pour des surfaces moins importantes, il faut privilégier les petits modèles de robot tondeuse moins onéreux mais tout aussi efficaces… En revanche, Husqvarna de par son sérieux et sa robustesse, sera pour moi la marque incontournable pour l’achat d’un robot tondeuse.
Il est d’ailleurs très facile de choisir ici son modèle sur le site Husqvarna, en fonction de vos besoins et du type de jardin que vous avez.
Pour résumer, je dirais que si je n’avais plus mon robot tondeuse aujourd’hui… Et bien j’en achèterais un 😉
Retrouvez l’ensemble des vidéos que j’ai réalisé dans le cadre de ce test « grandeur nature » de l’Automower 330X ici : http://www.100testeursautomower.com/testeur-79.html
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